Un gain de vie sociale et de sécurité
Quand vivre chez soi de manière autonome devient difficile, l’accueil familial est une bonne alternative. Cette solution s’adresse aux personnes handicapées et aux personnes âgées. Vous résidez chez des particuliers et bénéficiez de services contre rémunération. Les accueillants partagent leurs espaces de vie communs et leur vie de famille. Ils sont disponibles en cas d’urgence.
Un cadre de vie et des services adaptés à la perte d’autonomie
Un ensemble de conditions doivent être réunies pour assurer un accueil familial de qualité. Vous disposez d’une chambre privée (9m² minimum ou 16m² pour les couples) adaptée à votre perte d’autonomie. Vous avez accès aux espaces communs sans risque de chute. L’accueillant prend en charge la restauration et l’entretien du linge et de la chambre. Un dispositif de demande de secours est accessible en cas de besoin.
Trouvez un accueil familial
- Adressez-vous au département : la candidature doit être déposée auprès du service social de votre département qui proposera des accueils adaptés.
- Pour bien choisir, visitez et essayez. Vous pouvez commencer par un accueil en journée pour une première impression.
- Lisez bien le contrat d’accueil : il précise les conditions d’hébergement, les services disponibles et les tarifs. Le coût varie entre 1 500€ et 1 800€ par mois en moyenne. Vous disposez d’une période d’essai.
- Demandez des aides complémentaires : les aides au logement et l’ASH sont mobilisables, ainsi que l’APA pour les seniors. Elles permettent de réduire le coût à 1000€ par mois en moyenne.
- En cas de départ : pensez à vérifier les conditions de préavis qui sont généralement de 2 mois (courrier avec Accusé Réception)
Différents rythmes d’accueil
Les accueils familiaux sont accessibles à temps plein ou à temps partiel, pour des pauses en journée ou un accueil de nuit. Le séjour est permanent ou temporaire, par exemple au retour d’une hospitalisation ou en cas d’absence d’un proche aidant.
Bon à savoir
L’agrément et le contrôle des accueils familiaux est assuré par le Département. Le candidat accueillant est évalué sur sa motivation. Il rencontre un médecin et un psychologue. Un travailleur social visite le domicile : il étudie l’environnement familial et vérifie le respect des normes d’accueil. Les accueillants ne doivent pas justifier de diplôme mais ils bénéficient de formations tout au long de leur accompagnement.
A la suite d’un accident de la route, j’ai perdu ma mobilité et depuis je suis en fauteuil roulant. Je ne me voyais pas retourner vivre chez mes parents mais impossible de trouver un logement adapté près de mon travail. C’est la MDPH qui m’a proposé un accueil familial. J’ai rencontré Guillaume et sa famille, qui disposait d’une chambre adaptée. C’est juste ce qu’il me faut. J’ai mon espace à moi. Et si j’ai besoin d’un coup de main, Guillaume est là. Il est très pro aussi pour me remonter le moral !
Loïc, 25 ans
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