L’importance du diagnostic précoce et le rôle du dépistage
La maladie rénale est une maladie dite silencieuse qui s’installe progressivement. En l’absence totale de mesures de protection, la dégradation jusqu’au stade terminal est inévitable, même si la vitesse d’évolution diffère d’une personne à l’autre.
Cependant, plus la maladie est prise en soins précocement, plus il est facile de ralentir et d’accompagner son évolution dans les meilleures conditions possibles. On pourra ainsi freiner l’évolution ou éviter à la personne d’arriver au stade terminal de la maladie et de recourir à la dialyse ou à la greffe.
En l’absence de symptômes aux premiers stades de la maladie, la seule méthode de diagnostic précoce efficace consiste à réaliser des tests de dépistage urinaires et sanguins. Deux marqueurs sont recherchés pour poser le diagnostic de maladie rénale :
- L’albumine, on recherche le taux de cette protéine avec le test urinaire
- La créatinine, on recherche le taux de cette protéine avec le test sanguin
Une augmentation, au-delà des valeurs normales, du taux de ces deux marqueurs indique un dysfonctionnement au niveau des reins.
A qui s’adresse le dépistage ?
Il n’y a pas de condition d’éligibilité stricte, toute personne qui en fait la demande à son médecin traitant peut se faire dépister. Cependant, le dépistage s’adresse en priorité aux personnes présentant un ou plusieurs des facteurs de risque suivants :
- Avoir plus de 60 ans
- Le diabète
- L’hypertension artérielle
- Une maladie cardiaque ou vasculaire
- L’obésité
- Des antécédents de maladie rénale dans la famille
- Plusieurs épisodes de maladies qui touchent la vessie et/ou les reins (infection, calculs)
- La prise prolongée de médicaments toxiques pour les reins (anticancéreux, anti-inflammatoires, IPP)
Pour ces personnes, le test de dépistage est à réaliser une fois par an.
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